En mai 2008, le nouveau Code du travail entrait en vigueur. « Aucune commission de suivi n’a été prévue pour évaluer le résultat de ce colossal travail de recodification », s’étonne Lise Casaux-Labrunée. Professeur à l’université Toulouse I, elle pilote une équipe de recherche de haut vol qui entend réparer l’oubli. Et qui invite, pour ce faire, juristes du travail et « usagers avertis » à partager leurs expériences du Code via un questionnaire.