Pour éviter les licenciements et lever les freins à la mise en œuvre d’actions de formation durant les périodes de chômage partiel, l’UIMM réactive sa boîte à idées juridiques. Dans le cadre de la négociation de branche sur l’emploi, le patronat de la métallurgie propose aux organisations syndicales de réactiver le Trild ou temps réduit indemnisé de longue durée. Un dispositif inventé et mis en place en 1993, lors de la précédente crise économique. L’objectif est de permettre aux entreprises de maintenir leurs salariés au chômage partiel au-delà des huit cents à mille heures prévues aujourd’hui en revoyant le taux de prise en charge des allocations de chômage partiel par l’État et en permettant une indemnisation à hauteur de 75 % du salaire brut. Pour cela, le régime d’assurance chômage serait mis à contribution et l’UIMM signerait une convention-cadre avec l’État. Afin de compléter ce dispositif, l’UIMM propose, par ailleurs, de lever les freins à la formation pendant le chômage partiel. Par exemple, le syndicat patronal de la métallurgie propose de mettre en œuvre le DIF sur le temps de travail pour l’année 2009. Une mesure jusqu’alors prohibée par l’accord de branche.