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Le journal des ressources humaines

Axa marie serious games et formation

Le journal des ressources humaines | e-ressources humaines | publié le : 01.04.2009 | Florence Puybareau

La mise en place de ces nouveaux outils a permis à l’assureur d’améliorer ses performances commerciales.

Chaque année, Axa France finance environ 130 000 journées de formation avec un budget qui représente 7 % de la masse salariale. Une grande partie de ces coûts est imputée aux déplacements. Les collaborateurs d’Axa partant régulièrement en formation, « le modèle classique finit par s’essouffler et ne génère plus la même envie de la part des salariés, explique Christophe Campanaud, responsable de la formation pour la région Sud-Est d’Axa France. Il faut varier les [formules] à travers une approche segmentée afin d’individualiser la formation et le rythme d’apprentissage ». L’assureur a donc cherché des solutions qui lui permettraient d’optimiser ses dépenses et de motiver ses collaborateurs. C’est ainsi qu’il s’est tourné vers l’e-learning et notamment vers les serious games ou « jeux sérieux ». Par ce vocable, on décrit une application informatique combinant un objectif sérieux (entraînement, apprentissage, enseignement…) avec des éléments ludiques issus du jeu vidéo ou de la simulation informatique.

Axa a d’abord mis en place un simulateur d’entretien annuel d’appréciation et un simulateur d’entretien de vente de produits financiers. Puis, en 2008, Axa Sud-Est a lancé un cursus de professionnalisation autour de la santé (Ambition Santé). L’objectif est de former les collaborateurs des agents généraux d’assurances à la démarche de vente par comportement d’achat en associant une formation présentielle à un jeu sérieux.

Mise au point en quelques semaines, l’application remporte très vite l’adhésion des utilisateurs. « C’est une bonne façon de relancer la dynamique d’achat avec un aspect ludique. L’outil vient en renfort de la formation en salle, soit en amont pour découvrir le concept, soit en aval pour s’entraîner. Mais ce type d’apprentissage doit être accompagné et débriefé par un manager pour que cela fonctionne », précise Christophe Campanaud. Quatre cents collaborateurs ont déjà suivi le cursus avec, pour résultat, une multiplication des contrats santé. Aujourd’hui, Axa envisage d’étendre ce type de formation au reste de la France et à d’autres produits de son catalogue (prévoyance, retraite…).

Auteur

  • Florence Puybareau