La Fédération des entreprises de propreté vient de publier son programme de développement durable dans lequel, outre l'aspect environnemental, le volet social prend une large place. Cent vingt entreprises volontaires du secteur se sont engagées.

Avec 150 000 emplois non délocalisables, mais souvent atypiques du point de vue des horaires (70 % de temps partiels et des horaires décalés), de la pénibilité du travail et du profil des salariés, - surtout des femmes (67 % des emplois) -, majoritairement issus de l'immigration, la plupart illettrés, l'enjeu social pour la branche est de taille. Ainsi, les entreprises s'engagent à renforcer : la formation en développant les certificats de qualification professionnelle ; les actions en faveur de la promotion des femmes vers des postes de maîtrise et de cadres (30 % actuellement) ; l'insertion des jeunes ; et l'expérimentation du travail en journée, afin, notamment, d'améliorer la vie sociale et familiale des travailleurs, mais aussi de réduire la consommation d'électricité et de faciliter le recrutement.

Autre priorité, la prévention des TMS par la formation et des diagnostics ergonomiques.