Neuf mois après avoir lancé un plan de restructuration prévoyant le regroupement des activités des sites de Montceau-les-Mines (71), Tours, Noyelles-lès-Seclin (59) ainsi que la fermeture de cette dernière usine, le groupe de pneumatiques clermontois a présenté, le 3 mars, un premier bilan.

Près de la moitié (516) des 1 093 salariés concernés par une suppression de poste bénéficieront, en 2010, d'une mesure d'âge sous la forme de mi-temps avec cessation anticipée d'activité ; 228 salariés ont, par ailleurs, accepté une mutation dans l'un des 14 sites du groupe, dont la moitié (110) à Clermont-Ferrand. Ils profiteront des aides à la mobilité (aide au déménagement et à la recherche d'emploi pour le conjoint) mises en place à cet effet.

Les 347 salariés restants ont opté pour un «départ accompagné». En fonction de leur ancienneté, leur prime de départ est comprise entre 32 000 et 60 000 euros. Michelin a également mis en place, à leur intention, des «ateliers de transition professionnelle», un dispositif développé à l'occasion de la fermeture de l'usine Kléber de Toul (54), en 2008. Lancé parallèlement à ces suppressions de postes, un plan de départs volontaires a, pour l'heure, recueilli 1 875 adhésions.

Le groupe Michelin emploie 22 000 personnes en France et 109 000 dans le monde.