L'espace est l'une des composantes du bien-être des salariés, au même titre que la durée du travail, l'ergonomie des postes, ou encore l'équilibre vie professionnelle/vie privée. Pourquoi, dans ce cas, les DRH, qui jouent un rôle crucial dans l'organisation même du travail, n'ont-ils pas plus d'influence sur l'aménagement des locaux et la qualité de vie qui en découle ?

Il est pourtant évident qu'un bon aménagement nécessite une sérieuse analyse des besoins des salariés et qu'un «beau» cadre de travail n'est guère suffisant s'il ne répond pas à l'organisation des tâches. Il en va ainsi de la grande mode de l'open space. Les économies en termes de m² sont à mettre en parallèle avec des difficultés accrues en matière de concentration, et avec l'augmentation de la pression à laquelle est soumis le salarié, qui n'a plus d'espace de respiration.

Une organisation de l'espace vivable relève bien des prérogatives RH. N'est-ce pas un signe de reconnaissance fort que d'offrir aux collaborateurs des lieux de travail, mais aussi de pause, de qualité ?