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L'actualité

La crise n'impacte pas encore la formation

L'actualité | publié le : 17.11.2009 |

Les trois quarts des entreprises adhérentes à Opcalia ne comptent pas changer leur politique formation en 2010 malgré la crise, assure un sondage du collecteur.

Votre politique formation a-t-elle été impactée par la crise en 2008/2009 et que prévoyez-vous de faire en 2010 ? Telles sont les questions centrales posées par une étude nationale de conjoncture réalisée par Opcalia, l'Opca interbranches et interprofessionnel du Medef et des cinq confédérations syndicales, auprès de 2 501 de ses adhérents sur la période de septembre/octobre 2009, et rendue publique le 9 novembre.

Stabilité

Concernant la période 2008-2009, la politique de formation est restée stable à 52 % ; elle est en augmentation pour 13 %, et en diminution à 14 % ; 21 % des entreprises témoignent qu'elles n'ont pas fait de formation sur cette période. Pour la seule année 2009, 72 % des adhérents Opcalia interrogés assurent qu'ils ont formé des salariés depuis le début de l'année. A 22 %, ces formations sont jugées « tout à fait efficaces », et à 73 % « plutôt efficaces ». Seuls 1 % les qualifient de « pas du tout efficaces ».

Les prévisions pour 2010 ? 75 % des entreprises comptent n'apporter aucun changement à leur budget antérieur ; 15 % assurent qu'il sera en augmentation et 10 %, en diminution.

52 % des entreprises déclarent que la formation des collaborateurs est « une priorité », mais ce chiffre varie de 35 % dans le secteur du commerce à 59 % dans celui des services, et de 50 % dans les entreprises de moins de 10 salariés à 78 % dans celles de plus de 250.

Le contrat de professionnalisation en question

Ces réponses, relativement positives pour l'heure, deviennent moins optimistes quand on aborde la question des contrats de professionnalisation : 56 % des entreprises interrogées disent que ce type de contrat ne présente pas d'intérêt pour elles. Et « ce n'est qu'après explication de la nature du contrat », comme l'avoue l'Opca, que 44 % des sondés considèrent que ce contrat peut les intéresser. On note donc encore une importante méconnaissance du contrat de professionnalisation : 33 % des adhérents Opcalia déclarent le connaître superficiellement et 9 %, pas du tout (59 % assurent le contraire).

Moins optimistes encore sont les intentions de recourir à ce contrat pour les 44 % d'entreprises déclarant qu'il peut les intéresser : 20 % comptent le faire d'ici à la fin de l'année ; 15 % l'utiliseront en 2010 ; 20 % disent qu'elles ne l'utiliseront pas (malgré l'intérêt déclaré) et 45 % ne savent pas quoi répondre. « Ramené à l'ensemble des adhérents, cela fait un potentiel de 15 % d'adhérents utilisateurs », constate Opcalia.