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L'épargne d'entreprise reste plébiscitée

L'actualité | publié le : 23.06.2009 |

Sur fond de crise, le baromètre 2009 Altedia-BNP Paribas montre une attente forte à l'égard de l'épargne d'entreprise et de l'actionnariat salarié, plébiscités pour la retraite.

L'épargne salariale est aujourd'hui une évidence. C'est ce qui ressort du 8e baromètre «Tendances épargne et retraite entreprises» d'Altedia-BNP Paribas, réalisé auprès de 402 salariés et de 201 dirigeants, et publié le 17 juin.

Ainsi, à la quasi-unanimité, les chefs d'entreprise (93 %) la trouvent « naturelle » et la considèrent, par ces temps de crise, comme un outil d'implication, de fidélisation et d'attractivité. Il n'est donc pas étonnant que les dernières mesures favorisant l'épargne salariale soient populaires, à l'instar de la prime exceptionnelle d'intéressement, de l'abondement sur la participation investie dans le PEE ou de la mise en place d'un Perco.

Déblocage permanent

De même, le déblocage permanent de la participation est jugé positif par 75 % des chefs d'entreprise et par 65 % des salariés, bien que seuls une minorité d'entre eux envisagent d'en profiter en 2009. Les chefs d'entreprise, et notamment ceux des PME, souhaiteraient, cependant, un renforcement des incitations fiscales et sociales dans un cadre réglementaire plus stable.

Autre sujet d'attention, malgré la tempête boursière : l'actionnariat salarié, qui bénéficie d'un véritable plébiscite (87 % des salariés et 77 % des chefs d'entreprise le considèrent comme une bonne chose pour l'entreprise).

Aide à la retraite

Les motivations affichées ? L'occasion d'améliorer l'ordinaire de la retraite (alors que seuls 18 % des salariés ont entrepris des démarches pour évaluer le montant de leur future pension), le bénéfice de l'abondement et la garantie du capital.

Pour autant, seuls 23 % des dirigeants se disent prêts à lancer un plan d'actionnariat salarié, quand seulement un tiers des salariés (mais 60 % de cadres) envisageraient une éventuelle souscription. L'explication tient sans doute au manque global d'information en matière d'épargne d'entreprise. Plus de la moitié des salariés s'en plaignent quand autant de dirigeants affirment ne pas avoir entendu parler du recours au DIF pour former aux dispositifs d'épargne salariale, de retraite et d'actionnariat salarié.