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Les partenaires sociaux fixent un nouvel agenda social

L'actualité | publié le : 02.06.2009 |

Patronat et syndicats vont démarrer, le 10 juin, une nouvelle négociation sur les conséquences sociales de la crise économique.

Longues discussions, nombreuses interruptions de séance... L'agenda social, établi le 27 mai par les partenaires sociaux, a accouché dans la douleur. C'est donc une feuille de route a minima qu'ont actée les syndicats. Concrètement, ils ont convenu de se revoir, le 10 juin, pour ouvrir une négociation interprofessionnelle sur la «gestion sociale des conséquences de la crise économique sur l'emploi». Un intitulé assez flou, qui inclut à la fois de nouvelles modalités d'accès au chômage partiel, notamment pour le secteur des services, et le développement de l'employabilité et les mobilités professionnelles.

Puis, le 24 juin, débutera une «délibération sociale» sur le thème du «dialogue social», incluant, parmi les thèmes de discussion, l'exercice de la représentativité syndicale dans les très petites entreprises, les parcours professionnels des militants syndicaux, le rôle des IRP et de la négociation collective, la gouvernance des entreprises.

Relations interentreprises

Deux autres thèmes de délibération sociale sont proposés par le patronat, sans précision d'un calendrier : les politiques industrielles et économiques, qui aborderont les «relations interentreprises», et le fonctionnement du paritarisme. Voilà pour le nouvel agenda social.

Un calendrier qui déçoit fortement les syndicats. Le refus du patronat d'aborder la question de la répartition des richesses et des profits dans les entreprises étonne d'autant plus que Nicolas Sarkozy a donné aux partenaires sociaux jusqu'au 15 juillet pour avancer des propositions sur ce sujet, suite au rapport Cotis. « Les enjeux les plus lourds et les plus urgents que sont les salaires, la répartition des richesses, les rapports entre donneurs d'ordre et sous-traitants et les droits d'intervention collective dans les entreprises restent des sujets tabous pour le patronat », note la CGT. De même, la CFE-CGC dénonce la trop grande « frilosité du patronat » sur ces questions de rémunération.