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Premier bilan des ateliers professionnels de Michelin à Toul

L'actualité | publié le : 31.03.2009 |

La moitié des 747 salariés que Michelin se charge de reclasser suite à la fermeture de l'usine Kléber de Toul ont trouvé une solution.

Après la fermeture, en janvier dernier, de l'usine de pneus qui employait 826 salariés à Toul (Meurthe-et-Moselle), les derniers chiffres communiqués par les ateliers de transition professionnelle (ATP) mis en place par Michelin font état de 356 personnes ayant trouvé une solution sur les 747 salariés qui se sont succédé en cinq vagues dans le dispositif ATP. Seules 120 personnes ont opté pour la mobilité interne, contre une estimation initiale de 200 candidats. Parmi les «mobilités externes» figurent 104 personnes embauchées en CDI ; 25 en CDD ; 23 intérims et 15 créateurs ou repreneurs d'entreprise. Une cinquantaine de salariés ont refusé d'intégrer le dispositif de reclassement ou l'ont quitté prématurément. Une centaine d'autres restent dans les ateliers de transition professionnelle (ATP) surnommés «Sangatte», où ils entament leur reclassement au terme des six mois de dispense d'activité accordés par Michelin dans le cadre du dispositif extralégal négocié lors de l'annonce de la fermeture du site. Parmi ceux sans solution, la CGT dénombre déjà 25 anciens de Kléber inscrits au Pôle emploi de Toul.

La décision de fermer l'usine fait, par ailleurs, l'objet d'une mission menée par Yves Albarello, député UMP membre de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale. Une commission d'enquête pourrait être ouverte pour examiner sur quelles bases Michelin a pris la décision de fermer l'usine en dépit des contre-propositions économiques et industrielles élaborées par les syndicats.