Alors que des négociations se déroulent actuellement sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), l'étude réalisée par le cabinet BPI, à la demande de la DGEFP, tombe à point nommé pour révéler les facteurs de réussite, ou, à l'inverse, les points de blocage de cette démarche.

Les auteurs de l'étude notent, ainsi, l'importance d'un dialogue social volontariste et d'une GPEC intégrée à la stratégie de l'entreprise. Ils dénoncent, en revanche, les divergences entre la direction et les syndicats sur les informations à partager (stratégie, confidentialité et anticipation). Le cabinet BPI indique également les difficultés rencontrées. Tout d'abord, il apparaît que le niveau groupe semble le plus adéquat pour mener cette négociation. Mais le processus est long, alors que le niveau entreprise apparaît plus concret.

Par ailleurs, BPI dresse un bilan décevant sur la question des seniors : « Peu de choses ont été faites. » Parmi les préconisations, l'étude conseille d'adapter la GPEC « au cas par cas », en fonction des enjeux de chaque entreprise. Elle met en avant l'intérêt de construire des parcours professionnels sur les territoires, afin de favoriser les échanges entre les acteurs de la formation, de l'emploi et les entreprises d'un même bassin d'emploi.