Dernière chance gâchée pour Alitalia
Après Air France-KLM en avril, c'est la Compagnie aérienne italienne (CAI), alliance d'entrepreneurs transalpins, qui a jeté l'éponge, le 12 septembre, face aux négociateurs syndicaux d'Alitalia. Elle s'est retirée des discussions sur la reprise de la compagnie sous administration judiciaire, après sept jours de négociations, dont une dernière nuit au cours de laquelle expirait l'ultimatum fixé par le commissaire du gouvernement.
« Visiblement (les syndicats) ne se rendent pas compte de la situation dramatique d'Alitalia et de la nécessité de changement par rapport au passé », a annoncé le porte-parole de la CAI. Les organisations syndicales ont refusé les propositions d'instauration d'un contrat de travail unique, de réduction des jours de congé et de diminution des salaires.
Les salariés, qui manifestaient le 11 septembre contre les 3 250 suppressions d'emploi prévues, montraient une impatience et une certaine défiance vis-à-vis de leurs inflexibles représentants (lire aussi Entreprise & Carrières n° 907).
IG Metall demande 7 % à 8 % de hausse salariale
Le syndicat allemand de la métallurgie a annoncé, le 8 septembre, son intention de réclamer des hausses de salaires de 7 % à 8 % lors des négociations salariales qui s'ouvrent en octobre. Il justifie cette revendication - la plus élevée depuis seize ans - par la bonne santé des entreprises du secteur et l'augmentation du coût de la vie. Les accords signés dans cette branche, qui comprend nombre de grandes entreprises comme BMW ou Siemens, servent chaque année de base de négociation aux autres secteurs.
