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De la flexibilité avant tout pour les DRH

L'actualité | publié le : 24.04.2007 | J.-F. R.

Selon une enquête ANDCP, dévoilée le 17 avril, les DRH souhaitent introduire de la souplesse dans les conditions de résiliation du contrat de travail.

Les DRH veulent de la flexibilité. Pour 76 % des professionnels des ressources humaines interrogés par CSA pour le compte de l'ANDCP, l'association nationale des DRH, introduire davantage de souplesse dans les conditions de rédaction et de résiliation d'un contrat de travail constituerait la mesure la plus adaptée à leurs besoins. Plus d'un tiers des sondés revendiquent une échelle de progressivité dans les contreparties financières en cas de licenciement d'un salarié en CDI. Flexibilité encore lorsque 23 % des DRH se prononcent pour la généralisation du CDI assortie de davantage de souplesse dans le renouvellement de la période d'essai. En revanche, le transfert des charges sociales sur la TVA, autrement dit la mise en oeuvre d'une TVA sociale, ne séduit que 15 % des DRH. L'ANDCP conclut : « Le contrat de travail unique n'est pas la solution. En effet, il apparaît que ce n'est pas la forme du contrat de travail qui est la question de fond, mais bien la gestion de la flexibilité. »

Freins à l'embauche

L'étude s'attache aussi à pointer les freins à l'embauche. Sans surprise, c'est, pour 67 % des DRH, le manque de visibilité sur l'évolution de l'activité économique de l'entreprise qui freine le plus les ardeurs en matière de recrutement. Le poids des charges sociales (36 %) et l'insécurité juridique liée à l'évolution du droit du travail en ce qui concerne les conditions de licenciement (30 %) arrivent assez loin derrière.

En matière de freins juridiques, 68 % des DRH considèrent qu'il est difficile de gérer la flexibilité en cas de rupture du contrat de travail. L'obstacle technique numéro un, cité par 74 % des DRH, est la pénurie de certaines compétences. Les blocages culturels sont plus diffus. Le premier d'entre eux (27 %) est le sentiment de prendre un risque en recrutant, devant la mauvaise orientation scolaire et universitaire des jeunes (17 %) et le déséquilibre entre les droits du salarié et ceux de l'employeur (17 %).

Auteur

  • J.-F. R.