C'est un rapport de 90 pages sur le stress professionnel que publie la CGT de GE Healthcare. Réalisé par le cabinet Isast, qui avait été mandaté par le CHSCT, ce rapport est alimenté par une enquête à laquelle 33 % de l'effectif du site de Buc (78), soit 469 salariés, ont répondu, des entretiens individuels et des observations in situ ; 33 % des salariés ont éprouvé le besoin de s'arrêter suite à une période stressante, tandis que 1 sur 6 ont déclaré un arrêt maladie en relation avec le travail. Il en ressort que les salariés tiennent, avant tout, à rester maîtres de leur temps, alors que les cadres de GE Healthcare déclarent travailler en moyenne 45 heures et 20 minutes par semaine. Des salariés qui tiennent également à conserver une clarté d'organisation, qui passe par une meilleure visibilité sur les priorités ; 385 personnes, soit 82 % des interviewés, affirment recevoir des ordres contradictoires. Le fait que les cadres changent de poste tous les trois ans et demi en moyenne n'est pas non plus perçu comme un gage de stabilité. « Cette instabilité implique des mises à l'épreuve continuelles pour les subordonnés », rapporte Isast. Le rapport note que des formations sur le thème du stress existent depuis 2004. Les intitulés : «Maximisez votre influence en situation de stress», «Gérer son stress» ou encore «Etre à l'aise en situation de stress». Pour Isast, « ces techniques ont en commun de limiter les conséquences et non d'agir sur les origines du stress ».
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