Le Bureau international du travail (BIT) planche sur les impacts à venir des technologies RFID (identification par radiofréquence) dans les emplois de la grande distribution. Une étude a été publiée en mars dernier, et le BIT a organisé, du 18 au 20 septembre, une réunion tripartite sur le sujet. Avec la RFID, les entreprises vont pouvoir supprimer les codes-barres sur les produits et enrichir les informations tracées par les puces. La traçabilité des produits va s'automatiser. A la clé : des gains de productivité pour les entreprises. Fini la lecture des codes-barres avec des scanners, et les consommateurs auront la garantie de retracer l'origine de la nourriture.
Le distributeur allemand Metro a reconnu que le déploiement de la RFID va « rendre superflus des milliers d'emplois », tout en affirmant que ces effectifs seront réaffectés sur des emplois de service. Le groupe Metro a, d'ores et déjà, associé les syndicats à la préparation de ce changement d'organisation du travail. Une bonne pratique mise en avant dans l'étude du BIT, qui préconise un dialogue approfondi entre salariés et employeurs sur ce sujet. A noter que certains syndicats se montrent méfiants sur les capacités des technologies RFID à suivre les mouvements du personnel.
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