Les Suédois sont toujours champions de la formation continue
19 % des Français ont accès à la formation continue, par an. C'est mieux qu'en Espagne, Grèce, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal et Pays-Bas, où ce taux d'accès est à moins de 10 %. Mais c'est bien inférieur au Danemark, aux Etats-Unis, à la Finlande et, surtout, à la Suède, où plus de 35 % des 25-64 ans se sont formés au cours des douze derniers mois. Ainsi témoigne l'édition 2006 de l'enquête annuelle «Regards sur l'éducation» de l'OCDE.
Cette année, le panorama de l'OCDE offre un nouvel indicateur : «l'espérance de formation continue». La France arrive en troisième position, avec plus de 700 heures. Mais cette moyenne potentielle cache une réalité contrastée : les titulaires de diplômes de fin d'études secondaires et supérieures ont une «espérance» de 1 000 heures au Danemark, en France, en Finlande et en Suisse, alors que ceux qui n'ont pas dépassé le premier cycle du secondaire bénéficieront, au mieux, en France, pourtant parmi les pays les mieux placés, d'à peine plus de 400 heures de formation dans toute leur vie professionnelle. Les 25-34 ans sont les mieux lotis partout, sauf dans les pays du Nord, qui offrent aux étudiants une formation supérieure initiale gratuite et rémunérée. Mais quelques pays (Canada, Danemark, Etats-Unis, Finlande, Suède et Suisse) font des efforts importants envers les 55-64 ans. Partout, sauf en Suède, les actifs occupés ont plus de chances de se former que les chômeurs.
1 000e contrat d'alternance
Le Groupement d'employeurs pour l'insertion et la qualification (Geiq) Agrologis (Rhône), qui fédère, aujourd'hui, 60 entreprises et 180 salariés, a signé, mi-septembre, son 1 000e contrat d'alternance (professionnalisation), qui débouche sur un certificat de qualification professionnelle de l'industrie agroalimentaire. Il existe, aujourd'hui, près de 100 Geiq en France, fédérés par le CNCE-Geiq (
Geiq Agrologis : Hervé Piquet-Gauthier, Corallis, 4, rue du Mont-Blanc, 69960 Corbas. n& 04 37 25 20 20.
Apprentissage en Normandie
En septembre 2005, à la demande des constructeurs aéronautiques implantés en Normandie (Aircelle, Snecma, Safran, Goodrich, et Revima), qui ont besoin de recruter des bac pro maintenance systèmes cellule, l'AFMAé (Association pour la formation aux métiers de l'aérien) et son CFA des métiers de l'aérien, créé en 1996, ont ouvert une classe de 12 élèves normands, en partenariat avec le CFA Marcel-Sembat de Rouen. Un tiers de la formation est dispensée dans ce CFA, et les deux autres tiers au CFA des métiers de l'aérien (91, Massy). A l'occasion de cette rentrée 2006, les effectifs normands seront doublés : en un an, 24 élèves seront intégrés dans deux nouvelles classes du bac pro MSC. Le CFA des métiers de l'aérien est certifié ISO 9001 et PART 147 ; 95 % des apprentis sont embauchés à l'issue de leur formation.
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