Le groupe Valeo devra verser 4,3 millions d'euros en guise de dommages et intérêt à 260 ex-salariés de l'usine La Bastide-Saint-Pierre (Tarn-et-Garonne).
Ceux-ci contestaient leur licenciement, intervenu en 2003, à la suite de la délocalisation de leur usine au Maroc. Le tribunal des prud'hommes de Montauban a estimé, le 11 septembre dernier, que ces licenciements étaient bien « économiques », au regard de la situation « périlleuse » de l'activité câblage automobile, qui employait les 450 salariés de cette usine, mais que ce motif ne suffisait pas à les « justifier ».
Les juges ont également pointé une mauvaise information sur les reclassements possibles.