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La surcote a la cote...

L'actualité | publié le : 25.04.2006 | Martine Rossard

Selon un sondage réalisé par la Cnav (Caisse nationale d'assurance vieillesse), une majorité de quinquas seraient prêts à prolonger une activité salariée après l'âge de la retraite, si cette activité s'accompagnait d'une augmentation de revenu.

Les salariés proches de la retraite accepteraient majoritairement de prolonger leur activité professionnelle en cas d'incitation financière. Selon un sondage réalisé par Ipsos pour la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), 65 % des 500 salariés de 55 à 59 ans interrogés sont séduits par une augmentation de revenus au moment de leur départ en retraite, ou avant, ou encore après, en contrepartie d'années supplémentaires de travail.

Majoration incitative des pensions

Si on leur donne le choix entre plusieurs possibilités de bonification de leurs revenus liée à la prolongation de leur vie professionnelle, 40 % des quinquas interrogés donnent la préférence à la surcote par année cotisée. Actuellement, une majoration des pensions de 3 % s'applique pour toute année de travail supplémentaire au-delà de 60 ans et des 160 trimestres requis pour une retraite à taux plein. Avec le maintien de cette formule, 29 % des salariés interrogés accepteraient de prolonger leur activité de un an, 25 % de deux ans et 21 % de trois ans. Ils seraient encore plus nombreux à envisager de retarder leur départ en retraite en cas de surcote de 5 % par année ou de surcote progressive de 3 % à 5 %.

Augmentation du salaire net

Selon le sondage, certains futurs retraités seraient plus intéressés par d'autres formules incitatives envisagées par les prévisionnistes de la Cnav. Ainsi, 28 % des salariés interrogés préféreraient une augmentation du salaire net de 20 % (plafonnée à 500 euros) durant les années d'activité supplémentaires. Et 25 % se prononcent en faveur d'un versement de la surcote sous forme de capital au moment du départ à la retraite.

Employeur favorable ?

Mais il reste une question à régler : 49 % de ceux qui ont répondu pensent que leur employeur ne serait « pas vraiment » ou « pas du tout » favorable à leur éventuelle poursuite d'activité !

Auteur

  • Martine Rossard