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J'aime ma boîte, elle non plus, Patrick Levy-Waitz et Yves Messarovitch, Hachette, 184 pages, 18 euros.

Demain | Livres | publié le : 28.03.2006 | Pauline Rabilloux

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J'aime ma boîte, elle non plus, Patrick Levy-Waitz et Yves Messarovitch, Hachette, 184 pages, 18 euros.

Crédit photo Pauline Rabilloux

On assiste, aujourd'hui, à la déconnexion de la logique commerciale avec la logique boursière. Les flux boursiers peuvent rendre caduque, en quelques heures, la stratégie commerciale la plus élaborée. Pour survivre, pas d'autre solution que de s'adapter, coûte que coûte, dans des délais toujours plus courts.

Les cadres apparaissent en première ligne de ces remaniements à la hussarde qui leur imposent des impératifs toujours plus rudes, toujours plus difficiles à atteindre, quitte à les débarquer au moindre soupçon de révolte, voire tout simplement à la première ride.

Un nouveau monde du travail plus complexe, plus violent et plus anxiogène se met en place. L'horizon est-il pour autant bouché ? L'originalité du livre de Patrick Levy-Waitz et d'Yves Messarovitch est de répondre qu'il ne l'est pas forcément. Certes, les paradigmes changent, mais il appartient à chacun de s'emparer des nouveaux codes pour les comprendre et les faire fonctionner à son profit comme à celui de ses collaborateurs.

Le «zapping» entre les entreprises peut également, pour les salariés, être un atout dont il est utile de savoir jouer.

Et, puisque l'entreprise devra finir par reconquérir le coeur de ses cadres, les maîtres mots restent la transparence et l'individualisation des rapports et des motivations, dans une logique où l'individualisme tant décrié aujourd'hui n'a pas forcément que des mauvais côtés.

Patrick Levy-Waitz est coach et président de Dynargie et d'Altedia-Cogef (groupe Altedia).

Yves Messarovitch

a été rédacteur en chef économique du Figaro, directeur des rédactions du groupe Expansion et éditorialiste sur Europe 1 et RTL.

Auteur

  • Pauline Rabilloux