Après Bull et ACT Manufacturing, le bassin d'emploi high-tech angevin continue de se comprimer. Cette fois, c'est Nec qui a annoncé, le 3 février dernier, sa volonté de délocaliser, en République tchèque et en Chine, l'assemblage de ses micro-ordinateurs grand public, commercialisés sous la marque Packard Bell.

Conséquence pour le site angevin : 179 postes permanents (sur 800) ainsi que 150 postes intérimaires et CDD (sur 200) seraient directement menacés. Selon Michel Fromont, Pdg de Nec, ce sont les prix imposés par la grande distribution qui justifient cette décision. L'usine d'Angers devrait continuer à assurer la production des matériels professionnels.

L'ouverture du plan social devrait être officialisée ce 15 février, lors d'un CE extraordinaire. En outre, à la demande de la CFDT, une table ronde devrait prochainement réunir différentes organisations syndicales, la préfecture, le conseil général du Maine-et-Loire et la mairie d'Angers sur la problématique de l'emploi dans les secteurs de l'informatique et de l'électronique.