Les partenaires sociaux de la branche du commerce de poissons, employant 12 000 salariés, sont parvenus, le 1er juillet 2004, à un accord sur le contrat de professionnalisation et sur les contributions financières des entreprises. Cet accord se trouve actuellement dans les services du ministère du Travail pour extension. Soumis à un calendrier moins contraignant, les autres éléments de la loi et, notamment, le DIF, seront intégrés à la nouvelle convention collective, en cours de négociation.

La Fédération nationale des syndicats professionnels du commerce du poisson et de la conchyliculture précise cependant que sa philosophie est de fidéliser les poissonniers, et que, dans ce but, son DIF sera « un peu plus avantageux que celui prévu par la loi ».

C'est déjà le cas de la rémunération des contrats de professionnalisation. Les signataires de moins de 21 ans toucheront au minimum 75 % du salaire conventionnel (55 % du Smic dans la loi), ceux âgés de 21 à 26 ans, 90 % du salaire conventionnel de la qualification d'embauche (70 % du Smic dans la loi) et 100 % s'ils possèdent un diplôme de niveau IV. Les plus de 26 ans percevront 100 % de ce salaire (85 % du salaire minimum conventionnel dans la loi).

La durée du contrat de professionnalisation peut être portée à 24 mois pour, notamment, les jeunes sortis du système éducatif sans qualification professionnelle, et pour les actions permettant d'accéder à des certifications en rapport avec les emplois de la branche.

La durée des actions de professionnalisation pourra atteindre 25 % de la durée du contrat, en particulier, en vue de l'accès à un diplôme, à un titre à finalité professionnelle, ou à un CQP.

Par ailleurs, les signataires ont prévu d'affecter 35 % des fonds récoltés au titre de la professionnalisation au fonctionnement des centres de formation des apprentis (CFA).