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L'actualité

L'offshore ne séduit pas

L'actualité | publié le : 05.10.2004 |

Une étude Unilog/IDC, livrée le 24 septembre, montre, qu'en matière d'externalisation informatique, les entreprises préfèrent jouer la carte de la proximité.

C'est plutôt une bonne nouvelle pour les informaticiens français. Présenté comme la panacée en matière de réduction de budget informatique, l'offshore, c'est-à-dire l'infogérance pratiquée depuis des pays lointains à bas coûts salariaux, comme la Chine et l'Inde, ne décolle pas.

C'est, en tout cas, la conclusion d'une étude, menée par Unilog et le cabinet IDC, auprès de 200 entreprises européennes, en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Suisse.

Phénomène marginal

En France, le phénomène offshore ne concerne que 5 % des contrats d'externalisation du secteur (7 % pour l'Allemagne, 15 % pour le Royaume-Uni). Selon des estimations plus anciennes, on sait aussi que l'offshore représente environ 1 % du chiffre d'affaires annuel dégagé par le secteur informatique dans l'Hexagone, soit, grosso modo, 100 millions d'euros. En outre, selon Unilog et IDC, le nearshore - l'infogérance dans un pays proche (en Europe de l'Est ou au Maghreb) - ne séduit que 8 % des entreprises françaises (7 % pour le Royaume-Uni et 9 % en Allemagne).

Barrière culturelle

Parmi les freins à l'offshore, les entreprises mettent en avant la barrière culturelle, mais, surtout, une absence de visibilité sur les économies attendues. Quant aux sociétés qui y ont eu recours, elles admettent avoir réalisé moins de 10 % d'économie. Conséquence : les entreprises préfèrent les solutions nationales. Les sociétés britanniques sont celles qui privilégient le plus la proximité géographique du prestataire (42 % ; 38 % pour la France et 35 % pour l'Allemagne). Les entreprises françaises retiennent, elles, plus facilement un modèle délocalisé au niveau national via des centres de service.