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Un bilan positif, selon la Dares

SANS | publié le : 01.06.2004 |

Acquisitions de compétences et débouchés professionnels sont, selon un rapport de la Dares, les deux grands mérites du programme emplois-jeunes, pourtant stoppé en 2002.

Né en 1997 et mort en juin 2002, le programme emplois-jeunes peut laisser des regrets. D'un point de vue quantitatif, 410 000 jeunes ont profité de ce dispositif. Fin 2004, il en restera moins de 100 000, selon une étude que vient de publier la Dares.

Professionnalisation

Mais, c'est sans doute ailleurs qu'il faut chercher les bénéfices cette mesure. Ainsi, 78 % des jeunes sortis du programme en 2001 estiment avoir acquis des compétences professionnelles. Cette professionnalisation s'explique, essentiellement, par deux facteurs : la durée du contrat et la formation professionnelle. « Plus encore que la formation, l'expérience professionnelle acquise dans la durée favorise l'accès des jeunes à un emploi à l'issue du programme », précise encore la direction en charge des études au sein du ministère des Affaires sociales. Immédiatement après être sortis du programme, sept jeunes sur dix avaient trouvé un emploi, deux étaient en recherche, tandis que moins d'un sur dix suivait une formation (stage ou reprise d'étude).

En outre, la probabilité, pour un jeune, de trouver un emploi est d'autant plus élevée qu'il est resté durablement dans un emploi-jeune ou qu'il a suivi des formations grâce à ce programme. Ainsi, 80 % des jeunes ont été recrutés après avoir quitté le dispositif lorsqu'ils ont suivi au moins deux formations pendant leur contrat (69 % lorsqu'ils n'ont reçu aucune formation).