Le plan de sauvegarde de l'emploi de Tati prévoyant 39 licenciements a été annulé, le 9 février dernier, par le tribunal de grande instance de Paris, saisi en référé par la Fédération commerce de la distribution et des services de la CGT. Les juges ont, en effet, pointé des faiblesses en matière de modalités d'accompagnement des salariés (reclassements, formation...) ; faiblesses dues, selon la direction, au manque de temps, qui l'a empêchée de préciser plus en détail ce plan.

C'est donc bien le contenu du PSE qui a été sanctionné et non le projet de restructuration, comme le souhaitait pourtant la CGT. Il est donc à parier que la direction de Tati revoit sa copie dans les prochains jours et présente une nouvelle version de PSE au Comité central d'entreprise.