Avec une note générale de 10,4/20, le niveau des performances sociales des SSII est jugé « passable, voire médiocre, pour un secteur où l'on valorise tant les métiers du savoir », selon Noël Lechat, secrétaire général de la Fédération CGT des sociétés d'études. Réalisée à partir des données et des estimations recueillies en 2002 par les délégués CGT de 38 SSII, cette enquête ne prétend à aucune représentativité mais estime traduire les pratiques en vigueur dans ce secteur.

Avec des notes de 4/20 et de 0/20, les critères portant sur la négociation salariale et la formation ont plombé les résultats finaux. « La négociation salariale n'existe plus et les CE sont devenus des chambres d'enregistrement des décisions des directions », commente Noël Lechat. Les SSII s'en sortent un peu mieux sur le temps de travail, les conditions de travail et le climat social, mais, surtout, sur la pérennité des emplois et la représentation des personnels.

La société Osiatis se classe en tête du palmarès avec 14,2 de moyenne, grâce, notamment, à un 15 en formation et à un 12 en négociation salariale (et ce, malgré un 0 en climat social !). Elle est suivie par Agir Informatique et Hays Dsia, ex aequo en seconde position. Dix-sept entreprises suivent ce trio de tête avec des résultats jugés « moyens ». Viennent, ensuite, les « recalées » (Steria Ile-de-France, Focal, Devoteam, etc.). Fi System, Tibco Télécom Réseau et IDS ferment la marche.