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Gérer son énergie

SANS | publié le : 15.07.2003 |

Vivement les vacances, on va enfin pouvoir souffler ! En fait, les premiers jours (et parfois davantage) servent surtout à s'écrouler... On découvre ainsi la première vérité sur l'énergie humaine : si la fatigue est accessible à tous, la capacité de récupération rapide, en revanche, semble réservée aux élus. On pense immédiatement, bien sûr, à ceux qui n'ont pas besoin de sommeil. Mais ce n'est pas là qu'est le meilleur vivier. Les récupérateurs exceptionnels sont des personnes comme vous et moi, qui savent utiliser efficacement leur énergie et gérer leurs émotions.

Deuxième vérité : bien gérer son énergie, c'est à la fois diminuer les déperditions excessives et augmenter les ressourcements. Donc, ne pas se pousser à bout, savoir "débrancher" quand on sature, faire le pari qu'une balade dans la nature ou qu'un déjeuner entre amis vont nous faire du bien au point de repartir du bon pied. S'autoriser des pauses n'est jamais du temps perdu. Autre conseil utile pour recharger ses batteries : écouter son entourage. Nos proches savent très bien quand on est entré dans la "zone rouge" de la fatigue. Généralement, ils nous le disent, mais on ne veut pas les écouter. Les ordinateurs portables possèdent bien un voyant indicateur de batterie. En ce qui nous concerne, notre conjoint ou nos amis intimes sont les seuls à voir ce témoin. Alors, autant les écouter !

Troisième vérité : savoir récupérer, c'est aussi gérer ses émotions. Car il n'y a pas plus épuisant que les émotions exacerbées. Colère, frustration, crainte de l'échec, inquiétude sur le futur, agacements en tout genre, jalousie, humiliation, absence de reconnaissance... la liste des déclencheurs de stress négatif est longue. A nous de garder le recul suffisant pour ne pas nous laisser envahir. Sait-on tenir à distance les pensées négatives, se donner du temps à soi, savourer des souvenirs heureux, rêver à des projets agréables, cultiver son optimisme ? La différence entre le pessimiste et l'optimiste est que le premier généralise la déconvenue (comme d'habitude, rien ne marche !) alors que le second traite l'événement comme une perturbation ponctuelle (zut, un problème ! Mais, on va trouver la solution). Le pessimiste est souvent beaucoup plus fatigué que l'optimiste. Car il ressasse toute la journée le poids des contraintes et de l'impossible. Devinez lequel a le plus d'épanouissement et de fun ? L'optimiste.

Le vrai secret du ressourcement, c'est de savoir se faire plaisir. S'octroyer le droit de prendre de bons moments, oublier momentanément sa "liste de choses à faire", réaliser des bouts de rêve, choisir des activités qui nous calment, nous rendent joyeux ou nous épanouissent.

Nous sommes au xxie siècle, fini le mode laborieux. Il est temps d'entrer dans la confiance et dans l'aisance. Croyez-vous que la performance en pâtira ? Non, c'est exactement l'inverse.