La Fédération des unions régionales des organismes de formation (Furof), groupement réunissant environ 230 prestataires travaillant surtout sur fonds publics, s'inquiète du « manque de décisions politiques en matière de financement de la formation des chômeurs et personnes en difficulté ». « La décentralisation des politiques et des outils de formation reste imprécise, remarque Roland Bourglan, président de la Furof. Le solde des crédits 2002 et ceux de 2003 sont gelés. Enfin, l'application du nouveau code des marchés publics s'avère assez chaotique, avec des pratiques très disparates. » Conséquence : des organismes de formation commencent à interrompre des actions en cours, du fait de ces incertitudes.

« Des réponses étaient attendues pour fin juin, nous restons dans le brouillard, regrettent les Urof. Il est urgent de sortir d'une difficulté de lecture des intentions politiques. »