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Les leviers de la motivation

SANS | publié le : 15.04.2003 |

Alimenter le PEE avec la participation est la solution minimale. L'intéressement et l'abondement permettent une adaptation plus fine de l'épargne salariale aux enjeux RH.

Créer un PEE pour recueillir l'abondement n'est guère intéressant. Certes, il n'y aura pas de sortie de trésorerie supplémentaire, mais le régime fiscal est le même et l'abondement de la participation n'est pas permis.

Seul avantage pour le salarié : une possibilité d'arbitrage entre différents fonds où il peut investir sa participation.

En revanche, articuler le PEE à un accord d'intéressement et mettre en place une politique d'abondement permettent de jouer sur des leviers plus managériaux. « Cela permet de privilégier quelque chose, explique Francis Wright, de Hewitt Associates. De véhiculer un message sur la retraite, ou sur l'actionnariat salarié, par exemple. » On peut, en effet, abonder les versements vo- lontaires, ou, au contraire, les sommes issues de l'intéressement. On peut concentrer cet abondement sur le fonds actions de l'entreprise, ce qui est le plus souvent le cas, ou le moduler, pour éviter d'inciter à l'investissement sur le véhicule le plus risqué...

Rien d'irréversible

Et, dans tous les cas, rien d'irréversible. Beaucoup d'entreprises ont, en effet, choisi un dispositif dans lequel l'abondement est redéfini chaque année. En outre, elles fixent un plafond global annuel, ce qui permet de ne pas laisser l'abondement faire dériver le coût du plan pour l'entreprise.

Quant à l'intéressement, redessiné autour de critères qualitatifs et proches du terrain, il peut être "boosté" par le PEE qui, en contrepartie d'un blocage sur cinq ans, permet une défiscalisation des primes investies.