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Le Medef donne le coup d'envoi de la "refondation sociale An II"

SANS | publié le : 26.11.2002 |

Le 19 novembre dernier, Ernest-Antoine Seillière a dressé la liste des négociations qu'il souhaite engager dans les prochains mois avec les organisations syndicales.

Malgré le départ de son numéro 2, Denis Kessler (désormais à la tête de la Scor), à l'origine du chantier de la "refondation sociale", le président du Medef n'entend pas abandonner le concept. Alors qu'il brigue un second mandat (seul candidat, il devrait être réélu, le 14 janvier 2003, lors de l'assemblée générale du mouvement patronal, à Tours), Ernest-Antoine Seillière a détaillé, le 19 novembre dernier, ses principaux axes d'action : « Faire vivre un partenariat » avec le gouvernement, « amplifier le dialogue social » et « approfondir la réforme du Medef ».

Cinq négociations

Pour développer le dialogue social, il entend, ainsi, relancer le chantier de la "refondation sociale", mis en sommeil en octobre 2001 ; le mouvement souhaitant, alors, se consacrer au "harcèlement" des politiques dans le cadre de la campagne présidentielle.

Il a adressé une lettre à toutes les organisations syndicales, précisant le programme de cette "refondation sociale An II", qui porte sur cinq négociations et deux "discussions". Comme lors de la première édition, le chantier prioritaire est celui de l'assurance chômage, qui fera l'objet d'une négociation nationale interprofessionnelle dès le mois de décembre, « afin d'arrêter les moyens d'un retour à l'équilibre financier du régime » (dont le déficit devrait atteindre 3,7 milliards d'euros en 2002). Les partenaires sociaux aborderont, ensuite, la formation professionnelle, négociation qui avait échoué en 2001. Sont également au programme : l'égalité professionnelle, le rôle de l'encadrement, deux chantiers qui n'avaient pas pu être abordés, ainsi que le télétravail, « en application de l'accord européen signé entre l'Unice et la Confédération européenne des syndicats ». Enfin, deux "discussions interprofessionnelles" porteront sur les risques professionnels et les modalités de licenciement, en vue d'une adaptation de la législation.