C. B. : Nous souhaitons, tout d'abord, nous faire reconnaître comme l'association représentante des métiers RH. Concrètement, cela signifie diversifier les profils composant notre base. Nous pensons, en la matière, aux juniors de la fonction personnel et aux directeurs de ressources humaines de grandes entreprises. Nous ciblons, également, les différents experts (salaire, droit social...), satellites de la fonction RH. Cette volonté de fédérer tout ce qui a trait à nos métiers se matérialise, aujourd'hui, par "La maison des ressources humaines", l'immeuble, rue de Miromesnil, dans lequel l'ANDCP a emménagé, le 1er octobre, et qui devrait héberger d'autres associations partenaires. D'ores et déjà, l'AGRH, l'IAS et l'Afref sont candidates. Ajoutons, enfin, notre objectif d'augmenter de 30 % le nombre de nos adhérents, en deux ans. Pour l'heure, nous en comptons 3 800.

E & C : Vous souhaitez vous faire entendre sur les questions sociales actuelles et à venir. Sur quels sujets précisément ?

C. B. : Effectivement, l'ANDCP a l'intention, en 2003, de prendre position, autrement dit, de faire des recommandations tant aux pouvoirs publics qu'aux partenaires sociaux. Notre positionnement ? Faire partager nos expériences, nées du terrain, afin de sortir des discours convenus, abstraits et partisans. Les premiers sujets à l'étude de nos groupes de travail ont trait à la gestion des seniors et à la représentativité des représentants du personnel.

La formation et la professionnalisation de la fonction RH sont des points sur lesquels nous avons également notre mot à dire. C'est pourquoi nous mettons en place, en collaboration avec l'association Référence RH, une organisation visant à accréditer les formations relatives à la gestion des RH. Dans quatre mois, elle devrait être en état de marche.