Signé le 11 février dernier, l'accord de méthode sur la politique sociale d'Areva définit, tout d'abord, un groupe spécial de négociation, associant la direction et des délégations syndicales composées de quatre membres : un représentant fédéral et trois salariés du groupe.

Pour chacun des thèmes prévus par l'accord, le groupe de négociation devra s'entendre sur la mise en place d'un « groupe de travail spécialisé ». Composé de douze personnes, ce groupe devra faire l'état des lieux des dispositifs existant dans le groupe, réaliser un benchmark externe, et sera informé des intentions de la direction. « Suite aux travaux de chaque groupe de travail spécialisé, précise l'accord, la direction propose un projet au groupe de négociation. »

Les « moyens attribués aux organisations syndicales dans le cadre du groupe Areva » constituaient le thème préalable de discussion. Cette négociation ayant abouti, les partenaires sociaux étaient à même d'engager le dialogue sur les trois thèmes suivants, pour lesquels les groupes de travail se sont d'ores et déjà réunis : la création d'instances "groupe" de représentation du personnel et l'articulation avec les autres échelons de dialogue social, le reclassement et la mobilité.

Une fois ces négociations achevées (par la signature d'un accord ou non), alors pourront s'engager les travaux relatifs à l'hygiène-sécurité-conditions de travail, la formation, l'épargne salariale, la gestion des ingénieurs et cadres et, enfin, la création d'un Observatoire des métiers et de l'emploi.