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Le label de l'OPQCM reste peu connu

SANS | publié le : 15.10.2002 |

L'Office de qualification des conseils en management (OPQCM) a réalisé une étude sur les attentes des acheteurs de prestations, afin de mieux comprendre la faible utilisation de son label.

«Les résultats de l'enquête ne font que confirmer, de manière plus professionnelle, les constats que nous faisons depuis quelques années, souligne Hervé Barbotin, délégué général de l'Office professionnel de qualification des conseils en management (OPQCM). C'est-à-dire que nos critères de labellisation des cabinets correspondent aux attentes des acheteurs de conseil. Mais que, malgré tout, le label reste peu connu. » Les conclusions de cette enquête, réalisée auprès de "prescripteurs" d'achat de formation et de conseil (syndicats professionnels, organismes publics et Opca) et d'entreprises clientes, ont été présentées et débattues à l'occasion de la convention nationale 2002 de l'OPQCM, le 11 octobre dernier, à Beaune (21).

Faible notoriété

Interrogées sur leurs pratiques de sélection de prestataires de conseil et de formation, les entreprises affirment présélectionner les intervenants sur des critères internes (références clients et expériences du cabinet), plus que sur des recommandations externes. A peine 15 % d'entre elles connaissaient ainsi le label OPQCM (conseil) et un peu plus de 17 % le label OPQF (formation). L'observation du processus de présélection montre, en outre, que les acheteurs s'appuient prioritairement sur la spécialisation du cabinet, sa situation géographique et ses tarifs. Le label arrivant dans les derniers critères, avec la santé financière du cabinet.

Quant à la sélection finale, elle s'appuie principalement sur des critères subjectifs (adéquation entre les besoins de l'entreprise et la solution proposée par le consultant, la connaissance du métier ou la qualité du premier contact), plutôt que sur les références clients ou les certifications ou labels de qualification. Par ailleurs, pour les entreprises, les critères de jugement du professionnalisme d'un prestataire sont la compétence et l'expérience des consultants, alors que les critères retenus par l'OPQCM, pour délivrer son label (ancienneté de l'organisme, références clients et pérennité financière), n'arrivent, respectivement, qu'en cinquième, sixième et neuvième (et dernière) positions. Quant aux organismes prescripteurs, les deux tiers d'entre eux n'utilisent ni le label OPQCM ni le label OPQF pour élaborer les listes de prestataires qu'ils transmettent aux entreprises.

Mieux communiquer

Pour l'OPQCM, une seule solution pour renverser la tendance : mieux communiquer. L'un des objectifs de cette étude était, notamment, d'identifier différentes cibles (les acheteurs "conquis" ; les acheteurs "mal informés", les prescripteurs...) et les messages à leur délivrer. « Nous voulons également nous rapprocher de la normalisation, souligne Hervé Barbotin. Notre objectif est, ainsi, d'élaborer, avec l'Afnor, une norme commune à tous les offices professionnels de qualification. »