Le syndicat CGT du groupe PSA Peugeot Citroën a annoncé, le 9 octobre dernier, avoir assigné, devant le tribunal de Nanterre, la direction du groupe automobile ainsi que les syndicats signataires de l'accord sur la RTT du 4 mars 1999. La CGT dénonce la pluriannualisation ainsi que les temps de pause sortis du temps de travail effectif. « On est, aujourd'hui, sur un accord à 36 h 45 au lieu de 35 h, soit une RTT de 5 % au lieu de 10 % et donc des embauches moins nombreuses que ce que l'on aurait pu en attendre, estime Joël Moreau, délégué syndical central CGT. En outre, les salariés nous affirment vivre très mal la flexibilité, et notamment le travail du samedi imposé dans certains établissements. » Depuis 2000, où elle a décidé d'attaquer, la CGT a eu le temps de peaufiner son dossier. « Nous disposons, notamment, de la décision d'un tribunal saisi localement, qui a jugé illégale la pluriannualisation. »