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Des projets de KM orientés business

SANS | publié le : 17.09.2002 |

Les entreprises privilégient aujourd'hui des opérations de gestion des connaissances capables d'améliorer leur compétitivité, selon une enquête Knowings/IBM.

Les démarches de knowledge management (KM) ne sont plus simplement guidées par une logique de traque aux gains de productivité, mais elles tendent aussi à améliorer la compétitivité et le positionnement de l'entreprise face à la concurrence. Tel est l'enseignement principal de l'étude que viennent de consacrer l'éditeur de logiciels Knowings et IBM, à la vision que les dirigeants portent sur le management des connaissances.

S'adapter au contexte économique

« Clairement, le KM apparaît comme un levier de performance, permettant aux entreprises de s'adapter à un contexte économique en constante évolution », soulève Jean-Michel Monnin, directeur général adjoint de Knowings. Le développement des NTIC, la mobilité des salariés, les réorganisations, les nouveaux marchés, les alliances et partenariats, ainsi que la réduction de cycle de vie des produits et la pression sur les marges, figurent également en bonne place parmi les facteurs qui rendent le knowledge management important aux yeux des responsables. Quant aux bénéfices attendus du KM, une importance croissante est donnée à la notion de capital humain. Les 220 décideurs interrogés mettent, en effet, en avant, le développement des compétences (31 %) et la construction d'une culture de partage (30 %).

Les pratiques actuelles ou à venir sont, elles, majoritairement orientées vers les activités stratégiques de l'entreprise. Les domaines de la conception, de l'innovation, de la recherche et du développement (56 %), de la vente et de la relation clients (44 %), de la production et des services (40 %) sont ainsi considérés comme des cibles prioritaires.

Evolution des applications

En matière d'outils, les plus diffusés sont, aujourd'hui, les intranets (74 %), les instruments de veille (61 %) et les solutions collaboratives (60 %). Mais certaines technologies réputées plus efficaces (bases de connaissances, portails, outils de gestion des compétences et de e-learning) commencent à percer. « Les entreprises semblent évoluer suivant un parcours allant d'applications plutôt statiques, informatives et corporate vers des applications plus dynamiques, collaboratives et au service de communautés de métier », expliquent les auteurs de l'enquête.

Enfin, si les pratiques de knowledge management demeurent encore minoritaires, elles ne sont plus le fait de quelques pionniers. Ainsi, 57 % (contre 49 % en 2001) des dirigeants se déclarent prêts en matière de knowledge management, et, parmi eux, 15 % (contre 6 % en 2001) s'estiment en avance.