logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

SANS

Le Bétor-Pub a signé un accord

SANS | publié le : 21.05.2002 |

Le Bétor-Pub, syndicat CFDT "de la nouvelle économie", s'est doté d'un accord d'intéressement. Une première dans un syndicat français.

L'accord d'intéressement du Bétor-Pub, signé en janvier dernier par un salarié mandaté, calcule la masse d'intéressement à partir de trois critères : le taux de sortie global des adhérents, le taux de sortie des négociateurs d'entreprise et le taux de progression global des adhésions.

Améliorer le service aux adhérents

Seuls sont concernés les deux salariés du syndicat ; Ivan Béraud, le secrétaire général du Bétor, étant rémunéré par la confédération. « L'objectif de cet accord, explique ce dernier, est d'améliorer le service aux adhérents et de faire de la pédagogie. » Le Bétor recommande, en effet, aux entreprises de son périmètre la signature d'accords d'intéressement.

Trois critères permettent d'atteindre un intéressement allant de 500 euros par salarié, soit 1 500 euros au maximum : le taux de sortie global (objectif de 10 à 15 %), le taux de sortie des négociateurs - principalement des salariés mandatés par le Bétor pour négocier des accords dans leur entreprise (objectif de 15 à 20 %) -, et le taux de progression global (objectif de 15 à 20 %). « Le Bétor est une entreprise de croissance. Sur la durée, nous pouvons difficilement faire moins de 20 % de progression globale », explique Ivan Béraud, qui fait volontiers le parallèle entre le modèle économique et social de son syndicat et celui des entreprises de son périmètre.

Ce type d'accord devrait cependant connaître des résistances internes : « Certains nous rétorquent qu'un syndicat ne peut pas être un patron comme un autre. Nous pensons que si, en nuançant, qu'il peut être un patron... mais pas tout à fait comme un autre. »