Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Si, en 2000, les effectifs de la profession logistique ont augmenté, il n'en est rien en 2001. Prudentes, les entreprises ont, en effet, choisi de ne recruter que lors d'un surcroît d'activité (35 %) ou du départ d'un collaborateur (27 %). Seuls 11 % des recrutements ont été réalisés suite aux 35 heures. C'est ce que révèle l'enquête annuelle de l'AFT-Iftim (*). Pas étonnant donc que 64 % des établissements interrogés annoncent avoir eu recours à l'intérim. Ils étaient 56 % l'année précédente. Et lorsqu'ils recrutent, ils appréhendent la formation initiale comme principal critère. Ceci est valable tant pour les techniciens et la maîtrise que pour les opérateurs. Au premier rang des diplômes plébiscités : le bac professionnel logistique, le DUT gestion transport logistique et le diplôme de Technicien supérieur en méthode et exploitation logistique. Reste la formation continue.

L'enquête montre que la proportion d'établissements déclarant avoir réalisé des formations en logistique ne cesse de diminuer. Elle est passée de 71 % en 2000 à 57 % en 2001, mais elle reste supérieure à celle de 1999 (55 %). Les besoins en la matière portent sur les stages liés au management réservés aux techniciens et agents de maîtrise et sur la prévention des risques et la sécurité, cette fois, toutes populations confondues.