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« 2 500 cadres de plus chaque année, en portage »

SANS | publié le : 30.04.2002 |

E & C : Le Syndicat des entreprises de portage salarial (SEPS) a réalisé, durant le mois de mars, une enquête auprès de ses adhérents. Que dit-elle ?

L. H. : Elle nous apprend que le portage salarial n'est plus "réservé" à certains profils. Nous trouvons, désormais, parmi les 5 000 personnes inscrites en 2001, des hommes et des femmes de tout âge. La parité est observée pour les personnes âgées de moins de 30 ans et celles ayant entre 30 et 45 ans. Passées ces tranches d'âge, les hommes sont plus nombreux à pratiquer ce mode de travail. Entre 45 et 60 ans, ils occupent 60 % des missions. Après 60 ans, le taux monte à 75 %.

E & C : Quelles sont les compétences principalement recherchées par les entreprises ?

L. H. : Les besoins des entreprises pour des missions ponctuelles se situent dans six grands domaines. Il s'agit de la communication, qui totalise 19 % des demandes, de la formation (16 %), du marketing et de ce qui relève de la stratégie (15 %), suivis des ressources humaines, du coaching et de tout ce qui touche à l'informatique, au multimédia et aux nouvelles technologies.

>E & C : Plus globalement, comment se porte le portage salarial en France ?

L. H. : Avec 30 % de demandes supplémentaires chaque année et environ 30 000 cadres ayant utilisé cette solution depuis 1996, nous pouvons dire qu'en France, le portage gagne du terrain. Néanmoins, précisons que dans notre pays, en 2001, il est 4 fois moins utilisé qu'en Allemagne, 5 fois moins qu'en Grande-Bretagne et 6 fois moins qu'aux Etats-Unis. Un important travail d'information vers les entreprises reste à faire.