D. P. : Le bilan sociétal est un outil destiné à mesurer les performances économiques, environnementales, sociales, démocratiques et humaines de l'entreprise, afin qu'elle s'engage dans une démarche de progrès. Imaginé et testé depuis cinq ans auprès d'une centaine d'entreprises, il se présente sous la forme d'un questionnaire de 450 items, organisé en neuf domaines : activité/relations clients, gestion économique, anticipation/innovation/prospective, production/organisation du travail, ressources humaines, acteurs internes/citoyens de l'entreprise, etc.
D. P. : Elle est explorée au travers de multiples domaines. Celui consacré aux ressources humaines évalue, par exemple, le recrutement, la recherche d'équité et les conditions de travail. La partie Citoyen de l'entreprise aborde la participation des salariés ou la communication interne. Enfin, la partie Environnement humain, social et institutionnel juge, entre autres, des liens de l'entreprise à l'emploi local, des partenariats avec des structures d'insertion...
D. P. : Il procède d'une évaluation croisée, pas d'une notation. Nous incitons, en effet, les entreprises à ne pas se satisfaire des seules réponses des dirigeants mais de mixer les profils travaillant sur ce bilan sociétal. Répondants possibles : les administrateurs, les partenaires sociaux, les salariés et les clients. Cette confrontation mettra en lumière les éléments consensuels, les manques ou les points de rupture sur lesquels l'entreprise devra engager les changements.