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Les salariés américains de Redcats veulent être représentés

SANS | publié le : 26.02.2002 |

Des salariés américains du groupe français Redcats (Pinault-Printemps-Redoute) sont venus à la maison mère, dans l'espoir d'obtenir un syndicat à Indianapolis.

Six salariés de Brylane, filiale américaine du groupe de VPC Redcats, ont rendu visite, le 21 février dernier, à leurs collègues français de La Redoute, à Wattrelos (Nord). Invités par la CGT, ils venaient réclamer à la direction de Redcats la création d'un syndicat sur le site

Aucune représentation

La direction roubaisienne s'est contentée d'autoriser une visite des locaux de Wattrelos. « A Indianapolis, Brylane n'autorise aucune représentation syndicale, aucune convention collective, aucun moyen de se défendre, explique Scott Zdrazil, du syndicat américain Unite, qui finançait le voyage des six salariés. Aux Etats-Unis, pour avoir droit à une représentation syndicale, il faut qu'une majorité de salariés ait signé des cartes d'adhésion, que l'entreprise accepte de les prendre en compte, et qu'elle procède à une élection. »

Rencontre entre syndicalistes

Dans un autre établissement Brylane, situé à Boston (Massachussets), les salariés bénéficient d'un contrat syndical et d'avantages sociaux depuis quinze ans. « Mais à Indianapolis, 40 % des salariés sont des Hispaniques qui craignent de perdre leur carte verte, reprend Scott Zdrazil. La direction en joue pour les dissuader de se syndiquer. » Cette rencontre entre syndicalistes des deux continents n'est pas une première. En novembre 2001, une délégation CFDT-CGT-FO était allée aux Etats-Unis se rendre compte des conditions de travail chez Brylane. « Nous avons, depuis, des échanges fréquents par Internet », confirme Christophe Fauchart, de la Fédération CGT du commerce et des services.