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Foselev sensibilise à la sécurité routière

SANS | publié le : 12.02.2002 |

Sollicitée par la Caisse régionale d'assurance maladie du Sud-Est, Foselev a mis en place un plan d'action de sécurité en matière de circulation routière, à l'image de quelque 60 entreprises de la région Paca.

En 2001, le nombre d'accidents impliquant des salariés de Foselev a diminué de 28 % et la proportion d'accidents corporels est en recul de 40 %. Au total, l'entreprise déplore huit accidents sur le trajet domicile-travail, dont trois avec blessures, et 39 accidents en mission, exclusivement matériels. Des résultats que Jean-Marie Jost, responsable sécurité de Foselev, attribue au plan d'action "Campagne de sécurité de la circulation routière" instauré dans l'entreprise en septembre 2000. « Une enquête nous a permis de constater que, malgré une sinistralité moins importante que ce que nous craignions, des mesures pouvaient être prises afin d'améliorer les résultats de la région », explique-t-il.

La région Paca bat un sinistre record

De fait, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur bat un sinistre record. En 2000, la circulation a été une fois encore la première cause de mortalité dans le cadre professionnel avec 65 personnes décédées, soit 68 % du total des décès, contre 64 % au niveau national. Depuis 1999, la Cram Sud-Est encourage les entreprises de la région à s'engager dans une démarche de diagnostic et de prévention du risque circulation. Au total, ce sont 60 entreprises qui disposent aujourd'hui d'un plan d'action.

Chez Foselev, le véhicule est un outil de travail quotidien : outre le véhicule personnel, la plupart des salariés sont aux manettes de grues mobiles, de camions bras ou de semi-remorques. Désormais, le correspondant sécurité de chaque agence est tenu de remplir un document de suivi des accidents survenus sur l'ensemble de ces véhicules. Renseigné mensuellement, il répertorie tous les accidents, l'évaluation des coûts directs et indirects générés pour l'entreprise, ainsi que leurs circonstances afin d'établir un arbre des causes qui permettra de mieux les prévenir.

Dans ce domaine, des mesures ont déjà été prises : l'utilisation du téléphone portable a été interdite, les indications sur les lieux d'intervention ont été améliorées afin d'éviter de recourir au mobile, et un réaménagement des zones de stationnement et des plans de circulation est en cours. Le plan prévoit également des actions de formation étalées jusqu'en 2003. « Nous avons commencé par les conducteurs présentant les plus forts kilométrages ou la plus forte sinistralité », précise Jean-Marie Jost. Plus informelles, des "causeries sécurité" ont été instaurées. D'une durée de trente minutes et animées par le correspondant sécurité, elles permettent d'aborder le problème de l'alcool et de l'impact de la vitesse sur la violence du choc.