Pour la seconde année consécutive, le Royaume-Uni fournit les meilleures conditions de création et de croissance aux patrons de start-up, selon les analystes du cabinet Andersen et les jeunes patrons d'entreprises de croissance de l'association GrowthPlus. Selon ce benchmark annuel (1) portant sur l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la France, l'Italie, les Pays-Bas et la Suède, la patrie de Tony Blair est même plus favorable aux entrepreneurs que la référence américaine utilisée dans ce classement.

L'étude détaille de nombreux éléments de l'environnement entrepreneurial : le cadre fiscal du financement des entreprises de croissance, les outils d'intéressement et de motivation des salariés et l'environnement fiscal et social général de ces entreprises. La France tire correctement son épingle du jeu, finissant cinquième de ce classement, tandis que la Suède, handicapée notamment par sa fiscalité sur les individus (régime de stock-options peu favorable), les charges pesant sur le travail et la puissance des syndicats, ferme la marche.

C'est sur le plan de l'investissement et de la levée de fonds que la France se distingue, placée au premier rang grâce au régime des sociétés de capital-risque et des fonds communs de placement à risque, permettant des plus-values et des franchises d'impôts pour les revenus des investissements dans les entreprises de croissance.