Depuis que Facebook a changé son nom pour celui de Meta et annoncé vouloir recruter quelque 10 000 talents pour développer le métaverse, ces environnements virtuels, peuplés d’avatars, prennent de l’ampleur. Selon un récent rapport de Gartner, d’ici 2026, 25 % des salariés pourraient passer au moins une heure par jour dans le métaverse. De fait, certains spécialistes RH explorent déjà ses usages potentiels, pour les activités de recrutement, de formation, d’onboarding ou tout simplement la vie quotidienne dans l’entreprise. Déjà rompus au distanciel et au travail en mode hybride, ils et elles voient dans ces solutions la possibilité d’offrir une nouvelle expérience salarié, en numérique. Il ne s’agit pas de remplacer les relations entre humains – si nécessaire, la pandémie a montré combien elles étaient indispensables –, mais au contraire de faciliter de nouvelles interactions. Par exemple, dans des foires aux recrutements, le virtuel permettait aux candidats d’avoir une image plus « réelle » que la simple description verbale de l’entreprise. Dans les entretiens d’embauche, les candidats pourraient interagir avec des clients potentiels et les RH déterminer si l’attitude est la bonne. Dans les rendez-vous en « tête à tête », ces techniques pourraient aussi favoriser des conversations délicates, l’avatar demandant des conseils ou dénonçant un cas de harcèlement… Plus qu’une mode, le métaverse pourrait donc être un moyen de compléter l’hybridation du travail – et même d’en finir avec les réunions zoom !