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Espagne : Le patronat réclame plus de flexibilité dans les licenciements

L’actualité | Internationale | publié le : 14.02.2021 | Lys Zohin

L’ERTE, le dispositif de chômage partiel mis en place au début de la pandémie, vient d’être prolongé par le gouvernement jusqu’au 31 mai.

Mais il inclut l’interdiction, pour les entreprises, de licencier pendant six mois à partir du moment où elles entrent dans le système. Si le patronat s’est récemment félicité de la prolongation de l’ERTE, il a également insisté sur la nécessité d’abandonner cette clause de non-licenciement, l’argument étant que si elles ne licencient pas, les entreprises risquent de disparaître… Cela fait plusieurs mois que la CEOE, l’équivalent du Medef en Espagne, milite sur ce thème, mais il fait face à un véto de la part des syndicats. Le gouvernement espagnol est donc pris entre deux feux. Il a pour l’instant maintenu l’interdiction de licencier en cas de participation au ERTE, mais se dit disposé à assouplir les règles. Ainsi, il étudierait une nouvelle proposition patronale, visant à restreindre les amendes prévues en cas de licenciement. Elles s’appliquent à l’ensemble de l’entreprise pour l’instant. Le patronat suggère qu’elles soient appliquées à la seule unité concernée par des licenciements. Mais si cette solution, qui reste encore à faire accepter au ministère du Travail, satisfait les grandes entreprises, les petites rechignent, du fait qu’elles n’ont pas forcément plusieurs entités ou filiales…

Auteur

  • Lys Zohin