Pour son estimation, l’institut de recherche et d’études retient quatre critères impactant la surface de bureaux occupée : la part des entreprises qui choisiraient de mettre en œuvre une politique de télétravail et par là même de réduire leur empreinte immobilière, le nombre de jours de télétravail retenu en moyenne au sein de ces entreprises, la part des emplois pouvant s’exercer à distance ; le gain de surface envisageable en flexoffice, sachant qu’une réduction potentielle du nombre de postes de travail ne se répercute pas de manière symétrique sur les surfaces occupées, car d’autres types d’espaces doivent être développés (lieux de convivialité, salles de réunion…) pour favoriser les interactions. Ainsi, sur la base de 41 % des entreprises qui passeraient à deux jours de télétravail par semaine, le gain de surface envisageable serait de 27 %. Ce qui représenterait 3,3 millions de m² en moins, soit 6,5 % du parc de bureaux francilien.