Près de 60 % des salariés estiment être une à deux journées par mois physiquement présents au travail sans l’être réellement, selon une étude Ipsos1 réalisée pour la plateforme www.ourco.io, un service destiné aux salariés confrontés à des problèmes au travail ou en quête de sens. Et ils sont 74 % à déclarer avoir été présents, mais totalement absents d’esprit, au cours de la dernière année, dont 28 % jusqu’à deux journées par semaine. Principales raisons de cet « absentéisme moral » : la perte de sens et de motivation (30 %), la fatigue personnelle (28 %), les préoccupations personnelles (21 %), l’épuisement, l’approche du burnout (18 %), l’état de santé personnel (14 %), la nécessité de traiter des sujets personnels (12 %)… Autant de situations qui engendrent un mal-être au travail : 81 % des personnes interrogées admettent avoir été dans ce cas au cours de leur vie professionnelle et 66 % d’entre elles précisent que cette difficulté a eu lieu au cours de l’année passée. La perte de sens et de motivation (48 %) est la première raison évoquée, avant les tensions avec les collègues (43 %), les souffrances liées à un stress élevé, au burnout ou à du harcèlement (40 %), avec son ou sa responsable (39 %). Si 77 % des salariés sont, a priori, enclins à s’en ouvrir dans leur milieu professionnel – 43 % à des collègues, 46 % à leur hiérarchie – près d’un sur huit (78 %) de ceux qui se sont confiés reconnaît que sa démarche n’a mené à rien. Les 23 % qui ont préféré se taire l’ont fait par peur que cela ne change rien (38 %), de l’impact négatif que cela pourrait avoir sur leur carrière (37 %), des réactions et du jugement de leur employeur ou de leurs collègues (30 %) ou du conflit (22 %).