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La part variable de la rémunération retrouve son niveau d’avant-crise

Les clés | Tendance éco | publié le : 13.01.2020 | Alain Roux

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La part variable de la rémunération retrouve son niveau d’avant-crise

Crédit photo Alain Roux

En moyenne, le salaire de base représente 80 % de la rémunération brute totale en 2016, alors que la part variable atteint 20 %. C’est ce qu’indique une étude de la Dares publiée le 19 décembre. Cette part variable regroupe surtout les primes (13,4 % de la rémunération totale), et dans une moindre mesure l’épargne salariale (3 %) et les heures supplémentaires (2 %). Elle avait fortement diminué lors de la crise de 2008-2009, mais grâce à la reprise économique de ces dernières années, elle a désormais retrouvé son niveau d’avant-crise. Ces primes et compléments de salaire « relèvent principalement de politiques d’entreprise ou d’accords collectifs » et prennent plusieurs formes. Les primes individuelles sont davantage répandues que celles liées à l’ancienneté, aux contraintes de poste ou au travail collectif. Par ailleurs, près d’un salarié sur deux perçoit un 13e mois ou une autre prime (fin d’année, avantage en nature, prime de vacances). La participation, l’intéressement et l’abondement à des plans d’épargne pèsent peu dans la rémunération, alors qu’ils permettent aux salariés d’être associés financièrement au développement de leur entreprise et de se constituer une épargne dans un cadre collectif. Toutefois, le secteur des activités financières et d’assurance « se singularise puisque la part de l’épargne salariale dans la rémunération totale atteint 9,3 % chez les bénéficiaires ». Le recours aux heures supplémentaires ou complémentaires dépend, quant à lui, fortement du secteur d’activité : il est « massif » dans la construction, le secteur de l’hébergement et restauration et celui des transports et entreposage.

Auteur

  • Alain Roux