logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

L’actualité

Compétences : Transition écologique : quels emplois pour demain ?

L’actualité | publié le : 04.03.2019 | Sophie Massieu

Bâtiment, énergie, transports. Dans un rapport remis le 19 février dernier, Laurence Parisot s’attarde sur ces trois secteurs en particulier pour étudier les impacts de la transition écologique sur les emplois et les formations.

Créations et pertes d’emploi mais aussi surtout transformation de métiers existants. Le tout, à terme, plus encore dans les services que l’industrie. Voilà ce que devrait, dans les prochaines années, impliquer la transition écologique et les changements dans les modèles économiques qu’elle requiert.

C’est du moins l’une des conclusions du rapport remis par Laurence Parisot, le 19 février dernier, aux ministres du Travail et de la Transition écologique et solidaire, Muriel Pénicaud et François de Rugy, et à la secrétaire d’État Emmanuelle Wargon. Missionnée en mars dernier, Laurence Parisot devait en effet apporter une première pierre au plan de programmation de l’emploi et des compétences en lien avec la transition énergétique, comme l’avait stipulé la loi du 17 août 2015 portant sur cette transition et la croissance verte.

Première observation : il s’avère complexe, actuellement, de bâtir cette vision prospective sur les plans qualitatif et quantitatif, dans la mesure où il reste difficile de dénombrer les emplois directs et indirects aujourd’hui en lien avec la transition écologique. La première recommandation du rapport consiste donc à les compter précisément. Toutefois, il apparaît clairement que trois secteurs sont en premier lieu concernés : le bâtiment (avec 43 % des emplois en lien avec la transition écologique, au travers des métiers de l’isolation par exemple), les transports (29 % des emplois, notamment pour la construction d’infrastructures autour des mobilités douces), l’énergie (22 % des emplois liés à la transition écologique ont trait aux énergies renouvelables).

Laurence Parisot invite à repenser les formations, en particulier continues, moins avancées dans la prise en compte de ces problématiques nouvelles que ne le sont les enseignements initiaux.

Une vigilance d’autant plus nécessaire que la transition énergétique cumule ses effets avec ceux de la transition numérique. Le gouvernement l’affirme, ce rapport servira, dès le printemps, à établir une feuille de route opérationnelle avec les partenaires sociaux et les associations de défense de l’environnement.

Auteur

  • Sophie Massieu