Si, à la fin de l’été, la compagnie aérienne à bas coûts a bien accepté de traiter, après ceux des pilotes, avec les syndicats de personnel de bord dans plusieurs pays d’Europe, elle a refusé, au même moment, toute prise de contact avec le nouveau syndicat des navigants en Pologne. Lancé en septembre dernier, le syndicat polonais, affilié à Solidarnosc, avait été mandaté par les salariés de Ryanair (qui s’étaient retirés du système traditionnel de représentation des salariés) pour les représenter lors de négociations avec la compagnie. Pis, Ryanair a déclaré que si les salariés polonais souhaitaient continuer à travailler pour la filiale polonaise de la compagnie aérienne, ils devraient accepter un nouveau statut, celui d’autoentrepreneur. Or selon la loi polonaise, les autoentrepreneurs n’ont pas le droit d’appartenir à un syndicat.