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Les mécanismes collectifs jouent fortement dans les revalorisations salariales

Les clés | Tendance éco | publié le : 09.07.2018 | A. R.

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Les mécanismes collectifs jouent fortement dans les revalorisations salariales

Crédit photo A. R.

Les minima conventionnels et les accords d’entreprises jouent plus que le smic dans la hausse des salaires, au sein des entreprises de dix salariés et plus, indique une étude de l’Insee parue le 3 juillet 2018. À l’horizon de six trimestres, une augmentation du smic de 1 % rehausse les salaires de base individuels de 0,08 % en moyenne, tandis qu’une hausse similaire des minima conventionnels les augmente de 0,14 %, et la signature d’un accord d’entreprise de 0,30 %. Dans ces deux derniers cas, la modification des grilles atteint les salariés les plus qualifiés, à la différence du smic. Mais il existe de grandes différences entre les branches. Dans l’hôtellerie, la restauration et le tourisme, le rôle du smic est « fort », alors que dans le nettoyage, la manutention, la récupération et la sécurité, le bâtiment et les travaux publics, la chimie et la pharmacie, ce sont les minima conventionnels qui pèsent davantage. Les mécanismes collectifs jouent même un rôle indirect sur le smic, puisqu’il est calculé à partir de l’inflation et de l’évolution du salaire des ouvriers et employés. Malgré tout, la hausse annuelle du smic donne le rythme. Depuis 2010, elle intervient en janvier, de sorte que 45 % de l’ensemble des salaires sont modifiés au cours du premier trimestre et moins de 20 % au cours des autres trimestres. En 2017, le salaire moyen par tête a augmenté dans le privé de 1,7 % en 2017, 0,5 point de plus qu’en 2016. Le secteur public connaît de son côté un rattrapage : + 2,2 % en 2017 après + 0,6 % en 2016.

Auteur

  • A. R.