Le monde change. En 2010, le « Name and shame » évoqué par Xavier Darcos, pour inciter les entreprises à négocier sur le stress, avait provoqué un tollé dans leurs rangs. Si bien que le ministre du Travail, à l’époque, avait dû rapidement renoncer à l’idée de distribuer des mauvais points aux retardataires. Aujourd’hui, ce sont pourtant ces mêmes entreprises qui s’apprêtent à mettre au piquet celles d’entre elles qui ne respecteraient pas leurs obligations et terniraient, par la même, l’image de leurs pairs. Cette menace de blâme, introduite dans le code Afep-Medef, sera-t-elle en mesure de rendre les sociétés plus vertueuses ? Quoi qu’il en soit, c’est un message fort qui vient d’être adressé aux signataires. La finalité de l’entreprise n’est plus seulement économique, cette dernière a aussi un rôle social et sociétal à jouer. Avis donc aux mauvaises élèves.